La formation professionnelle, qui est un droit, est différente de la formation continue. Elle est destinée à deux catégories de personnes : les salariés d’une part, les demandeurs d’emploi d’autre part. Les cursus préparent à la pratique d’un métier ou permettent d’intégrer une profession. Les précisions se trouvent dans les paragraphes qui suivent.

Qu’est-ce que la formation professionnelle ?

Pour un métier spécifique, la formation professionnelle permet l’acquisition de connaissances et compétences sur trois niveaux : le savoir théorique, le savoir pratique (ou savoir-faire), les aptitudes psychologiques (ou savoir-être). On embrasse le mécanisme de formation professionnelle généralement pour deux raisons. Parmi les personnes qui l’entreprennent, certaines sont motivées par la perspective d’une promotion dans leur emploi. Les autres souhaitent simplement changer de métier. Il existe deux modes d’enclenchement de la formation professionnelle.
Il arrive que ce soit l’entreprise elle-même qui l’inscrit dans son plan de formation. Il n’est pas non plus rare que ce soit le salarié lui-même qui en fasse une demande. Le Pôle emploi peut aussi en être l’initiateur. Si vous souhaitez bénéficier de ce dispositif, faites votre choix de formation sur https://www.ofib.fr/. Une fois que vous avez trouvé la formation qui vous convient, passez à l’étape administrative et financière. Pour celle-ci, référez-vous au Compte personnel de formation (CPF). Il est à faire remarquer que des formations sont exclusivement théoriques. D’autres, en revanche, reposent aussi sur un volet pratique. Ce dernier intègre alors très souvent une période d’apprentissage.

Pourquoi la formation professionnelle ?

L’objectif est unique, mais elle a de grandes implications dans la carrière des personnes intéressées : la formation professionnelle permet d’acquérir davantage de compétences. Cette acquisition peut être un renforcement des connaissances déjà détenues. C’est le cas lorsque l’on vise une promotion au sein de son entreprise ou dans son secteur d’activité. L’acquisition peut également porter sur l’intégration de nouveaux savoirs. C’est ce qu’il se passe dans le cas d’un changement de métier par exemple. Grâce à la formation professionnelle, un salarié a l’opportunité d’améliorer constamment sa vie professionnelle. Cela signifie que tout le temps où il sera dans la vie active, il aura continuellement un meilleur salaire, un meilleur poste, un meilleur cadre/environnement de travail. Mais ce n’est pas tout. Il a la possibilité d’exercer enfin l’activité professionnelle de ses rêves et donc, d’être dans un métier qui lui plaît. Enfin, les chômeurs augmentent leur chance de retrouver un emploi. Pour rappel, la formation professionnelle profite à différents profils : les salariés en poste, les salariés qui ont fait le choix d’une reconversion professionnelle, les personnes sans emploi qui disposent d’un contrat de sécurisation professionnelle, les chômeurs de longue durée.

Quel lien avec le compte personnel de formation ?

Dans le secteur privé, la formation professionnelle est intimement liée au Compte personnel de formation. C’est en effet le second, géré par la Caisse des Dépôts et consignations, qui finance la formation. Dès lors qu’un individu a 16 ans révolus, un CPF lui est systématiquement affecté. Celui-ci est totalement indépendant du contrat de travail. Il est rattaché à son détenteur : ce dernier peut changer autant de fois d’entreprise, cela n’aura aucun impact sur son CPF. De même, toute personne en recherche d’emploi continue de disposer d’un CPF. Celle sous contrat de sécurisation professionnelle dispose aussi d’un CPF. Les personnes retraitées qui exercent un emploi (le cumul emploi-retraite de base) bénéficient d’un CPF. Jusqu’en 2019, le CPF était alimenté en nombre d’heures (ou plus exactement, en crédit d’heures). Par exemple, un salarié travaillant à temps plein recevait 24 h chaque année sur son compte. Une fois que ce dernier a atteint 120 h, le compte est crédité de 12 h tous les ans. Depuis 2019, les crédits d’heures ont été remplacés par des euros. Ce changement est beaucoup plus pratique pour savoir si son CPF permet de payer le coût de la formation que l’on souhaite suivre.

Le cas particulier de la formation professionnelle initiale

Tout ce qui a été précédemment expliqué relève de la Formation professionnelle continue. Celle dite « initiale » est rattachée au suivi d’une scolarité classique. La personne étudie dans un lycée professionnel. Elle obtient successivement un Certificat d’aptitude professionnel (CAP), puis un Brevet d’études professionnelles (BEP), et enfin, un Baccalauréat professionnel. La suite logique de ce parcours est un BTS ou un DUT et une Licence professionnelle.

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