L’avocat d’affaires est un spécialiste en droit commercial et en droit des sociétés, mais peut étendre ses compétences en droit fiscal, en droit bancaire et en droit boursier. Il propose généralement ses services aux entrepreneurs et aux dirigeants d’entreprise. Mais pour devenir un avocat d’affaires, que faut-il connaître ?

Un métier peu prisé

Avant d’obtenir le CAPA c’est-à-dire, le certificat qui prouve l’aptitude d’une personne à cette profession, le parcours académique des avocats d’affaires se révèle particulièrement laborieux. C’est pourquoi ce métier n’est choisi que par 20 % des avocats en exercice dans tout l’Hexagone. En revanche, il s’agit d’une profession qui paie bien. Il faut par ailleurs savoir que les avocats d’affaires se divisent en deux catégories, à savoir ceux qui collaborent avec de grandes firmes et ceux qui travaillent pour les PME.

Les formations à suivre avant le concours

Seules les études en droit permettent d’accéder à un poste d’avocat d’affaires. Cette formation s’ouvre aux titulaires d’un bac ES, L ou S. Après l’obtention d’un master en droit, les étudiants sont libres de choisir leur orientation professionnelle. En effet, le droit est une filière offrant de nombreux débouchés à l’instar des professions judiciaires et des chargés du service juridique d’entreprises. Quelques sortants de la faculté optent même pour une spécialisation en commerce ou en gestion pour étendre leurs connaissances. Une fois les études terminées, ils peuvent participer aux concours d’entrée dans un centre régional de formation d’avocats ou CRFPA.

La formation après le concours

Outre le Master en droit, il faut noter qu’intégrer un CRFPA n’est pas une tâche facile. Souvent, les épreuves se révèlent particulièrement difficiles et axées sur différentes spécialités. La sélection des admis est particulièrement serrée puisque seuls 30 % des candidats sont admis au concours. À la suite de leur admission, les candidats suivent une formation au sein du CRFPA de leur région. Et à l’issue de cette formation ainsi qu’après leur passage à l’ultime examen du barreau, ils obtiennent un certificat d’aptitude à la profession d’avocat ou CAPA.

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